•  
•  
•  
• Accueil
• Muséographie
  • Annecy
  • Avignon
  • Arles
  • Boën
  • Île de Ré
  • Lathénium
  • Luxembourg
  • Saint Romain en Gal
• Environnement
  • Annecy
  • Mont Blanc
  • Génie civil
  • Chartreuse
  • Bassin lémanique
  • Usinage numérique
• Divers
  • Ugine Savoie
  • Cimenteries
  • Sydney 2000
  • Athêne 2004
  • Lettre de Vauban à Louvois
• Aquarelles
• Liens
• Contact
•  
•  
•  

menu css by Css3Menu.com

 villa de colombier
 

L'habitat rural antique se présente sous la forme d'exploitations agricoles isolées les unes des
autres, alors que les bourgs (vici) centralisent les échanges commerciaux et les activités
artisanales.

Dans l'état actuel de nos connaissances, le seul type d'habitat connu en pays neuchâtelois est celui de la villa, extrêmement répandue  dans les campagnes romaines. On entend sous ce nom une unité  de production agricole constituée généralement de deux entités distinctes: pars urbana, comprenant la maison du propriétaire, et  pars rustica regroupant les bâtiments réservés aux activités agricoles (logements du personnel, bâtiments d'exploitation, écuries, greniers, etc.).  Le choix de l'implantation du domaine suit généralement les préceptes édictés par les agronomes et architectes romains qui prennent  en compte l'orientation du terrain, la proximité de voies de communication  et celle d'un cours d'eau.

pars urbana                                                                               pars rustica

La villa de Colombier à la fin du 4^e siècle

Une première villa, décorée de peintures murales et flanquée d'un enclos funéraire, est bâtie sur une éminence vers 60 ap. J.-C. Au début du 2^e siècle, elle fait place à un bâtiment plus vaste, rénové et agrandi à plusieurs reprises jusqu'à la fin du 4^e siècle. Lors de son extension maximale, le bâtiment principal, comprenant les pièces de réception, est prolongé d'une cour à portique desservant des logements, en partie chauffés, et de petits thermes. Plus loin, une cour d'entrée est cernée de dépendances.  

Devant la façade principale, côté lac, des jardins en terrasses s'étagent jusqu'au terrain plat sur lequel s'élèvent des thermes plus vastes. Au-delà et jusqu'au rivage, l’espace est entouré de murs protégeant des entrepôts et les habitations du personnel de la propriété.

Fait exceptionnel, la villa n'a jamais été abandonnée mais a conservé des fonctions palatiales jusqu'à la fin du premier millénaire, tandis que les murs du château médiéval qui lui a succédé s'appuient encore partiellement sur les fondations romaines. D’importantes fouilles archéologiques y ont été entreprises dès 1840.

Cette maquette à été réalisée en mousse de pvc usinée par commande numérique à l'échelle du 1/100°. elle a pour dimensions 1m 30 x 2m 40. les colonnes galbées ont été tournées et fraisées par commande numérique, les toitures sont moulées en résine polyuréthane. Les personnages, environ 300 sont façonnés en cire de modelage d'après documents d'époque, fresques ou mosaïques. Les models ainsi formés ont été moulés et coulés sous vide.

L'ensemble de cette réalisation a été réalisée en collaboration étroite avec Pierre André, architecte archéologue, qui conçu la restitution de cette villa.